LE JOURNAL DE MON ÂME

Désespérance

Une clef… (Jean-Marc La Frenière)

Je cherche la mesure entre le trop plein et le pas assez.

La maison de mes bras n’est plus qu’une fenêtre.

Les mots sont une clef ouvrant toutes les portes…

Il est difficile de marcher sans que les pieds perdent leurs pas.

Lorsque je dors, la tête sur la page, mes mots gardent la gueule ouverte.

Les étoiles pétillent. La nuit cligne des yeux.

C’est comme du champagne dans le grand verre du ciel.

Il suffit d’une graine pour déplacer la terre,

qu’un nouveau-né arrive pour refaire les chambres.

Ai-je grandi, ai-je appris quelque chose depuis l’aube illettrée ?

Je marche sur un fil secoué par le vent.

Il n’y a pas de mots pour les réponses.

Ils posent les questions. Il y a tant d’incrédules.

Pour avancer dans l’homme, le rêve emprunte ses pattes à la réalité.

Il marche de guingois parmi les épluchures ou les étoiles de mer,

les pions sur l’échiquier jamais à la bonne place,

quatre cases trop loin ou deux cases trop près.

Je ne veux plus passer mon temps à réparer les pots cassés

ou assortir les morts avec les robes de deuil.

Qu’importe les honneurs, les comptes en banque, les victoires,

l’homme n’est jamais plus vivant que dans le ventre de sa mère.

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enceinte

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Je crois à la disparition des chiffres, la précision des gestes,

la douceur des caresses, l’insoumission des humbles, l’énergie de l’erreur.

Il faut qu’on y parvienne.

Je ne crois pas au monde définitif, la mort d’un côté et de l’autre la vie,

les larmes dans les yeux, les rires dans la gorge.

Je crois aux mots qui changent de place dans les livres d’images,

aux armes qui s’enrayent, aux chaises qui sourient derrière notre dos.

Je crois au romantisme des fougères, à la sagesse des tortues,

aux soldats qui désertent, aux taches d’encre sur la page.

Je ne crois pas aux factures d’épicier, à la foi des soutanes, aux lois de la raison.

Je crois à l’impensable, l’imperçu, l’impossible,

au monde qu’on perçoit par un stylo qui fuit.

Je ne crois pas aux grandes questions mais aux petites réponses.

Les fleuves et les racines se moquent des douaniers.

Tous les oiseaux vadrouillent à leur guise au-dessus des frontières.

La porte mène aux clefs, le dedans au dehors, le plus petit au plus grand.

La vie est un manteau qu’on boutonne en courant.

On compte sur le temps pour ajuster les manches.

C’est à fleur de peau que l’on touche la profondeur du monde.

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Jean-Marc La Frenière

(Texte écrit au printemps 2008… et toujours d’actualité !)

_ SERRURE _

Je crois au monde tel que décrit dans ce texte

par Jean-Marc La Frenière.

A bien réfléchir, pour mettre en oeuvre toutes ses idées…

il faudrait réellement passer par LA FIN D’UN MONDE,

pour que chacun réapprenne à penser autrement,

à vivre autrement,

à aimer autrement…

Utopie de ma part, certainement !

Mais c’est toujours bon de rêver…

Il nous faut un Phoenix rédempteur !

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Alain

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Cette vidéo a été créée par Norbert... Elle est de toute beauté !
Merci lui !!!!
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La fourmi et les autres…

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« Je préfère l’envers à l’endroit qu’on m’impose.

Je préfère l’enfance à l’enfer des adultes,

la rage à l’équilibre,

l’inquiétude à la foi,

la peau à la parure,

la peur à l’analyse,

le chômeur debout au travailleur assis. »

Jean-Marc de la Frenière

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 Plus je prends de l’âge, plus je m’éloigne des autres,

ceux que je subis à longueur de journée.

J’ai l’impression de quitter leur route…

Je n’arrive plus à prendre parti…

Je n’arrive plus à m’investir auprès d’eux…

Leurs idées,  leur façon de penser…

Je m’en fiche totalement…

Leurs problèmes ne sont plus mon problème…

Je les regarde se débattre avec leurs convictions…

Ils pensent détenir le savoir.

Pour moi, ils ne sont que des singes savants

qui déblatèrent les idioties qu’on leur a apprises,

de dangereux personnages placés au sommet d’une pyramide

comme la dernière carte d’un château de cartes.

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Il faut que je trouve le moyen de m’enfuir

de cette tonne de conneries humaines

que je cotoie du lundi au vendredi de chaque semaine…

et qui est bien représentée dans la vidéo sur « LA FOURMI »…

Alain

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« Il faut beaucoup, beaucoup beaucoup aimer les hommes

pour aimer les hommes. »

Marguerite Duras

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Votre médecin… un empoisonneur ?

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C’est très rare quand je fais un article de ce type…

C’est certainement le premier de la série ! LOL

Mais j’aimerais attirer l’attention sur la médecine dite « traditionnelle ».

Celle qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez

et qui vous empoisonne jour après jour

(parce qu’elle ne sait pas soigner autrement).

N’oubliez jamais que, vous seuls, êtes aux commandes de votre vie,

de votre corps,

et que parfois il suffit de changer de mode de vie,

d’habitudes alimentaires ou autres…

pour éviter d’ouvrir la porte à tous ces charlatans

et de tomber dans ce que j’appelle la « spirale médicamenteuse infernale ».

Voici un extrait d’un article de l’Institut pour la Protection de la Santé Naturelle

qui doit vous ouvrir les yeux… et vite !

Alain

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La médecine officielle cause souvent plus de tort que de bien.

Il est clair que les défaillances de notre système de santé constituent la première cause de décès et de maladie en France.

Selon une étude de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES), entre : 350 000 et 460 000 événements indésirables graves se produisent chaque année à l’hôpital.

Ils sont essentiellement produits par des actes invasifs : médicaments, chirurgie, implants…

On pourrait en éviter jusqu’à 190 000.

On estime à 750 000 le nombre d’infections nosocomiales par an. (nosocomiales = causées par l’environnement hospitalier). 30% pourraient être évitées.

1 patient sur 10, rentrant à l’hôpital, subit un événement indésirable lié aux soins.

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Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, 30 000 patients décèdent tous les ans d’accidents médicaux dans nos hôpitaux.

La Fédération Hospitalière de France estime qu’il y aurait entre 200 000 et 400 000 opérations chirurgicales inutiles en France, tous les ans.

144 000 patients sont hospitalisés inutilement chaque année en raison des médicaments prescrits, selon l’AFSSAPS.

Les médicaments prescrits sur ordonnance tuent plus que les accidents de la route, la pneumonie ou le diabète.

La plupart des effets secondaires sont pris pour de nouvelles maladies ou de nouveaux symptômes aboutissant à l’administration de soins et de médicaments supplémentaires ce qui augmente encore le risque de décès.

Le coût des effets secondaires représente 79 milliards d’euros au sein de l’Union européenne. Ils tuent près de 200 000 Européens tous les ans.

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S’il y a autant de réactions négatives aux médicaments en France et en Europe, c’est en raison du nombre de médicaments consommés et prescrits.

De nombreux patients se voient prescrire une foule de médicaments aux dosages variés et aux effets contradictoires, qui peuvent interagir et provoquer des réactions bien plus graves lorsqu’ils sont combinés.

Nous avons atteint le point de saturation pour la prescription des médicaments.

La France détient le record de la consommation de médicaments en Europe.

Les pharmacies distribuent tous les ans plus 1500 unités de médicaments, par patient contre 1000 en Allemagne et 750 en Italie.

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En 2010, 50 boîtes de médicaments ont été prescrites par personne en France, ce qui fait plus de 3 milliards de boîtes de médicaments vendues dans l’année.

« Les médecins français prescrivent quatre fois plus que les médecins britanniques, irlandais, italiens ou grecs, et six fois plus que le danois, belge et allemand» selon le chercheur Berthod Wurmser, un expert européen sur les questions de santé. »

À âge égal, beaucoup de français ont des problèmes de santé qu’ils n’avaient pas il y a 20 ans.

Les maladies dégénératives sont de plus en plus répandues. L’incidence de plusieurs cancers a doublé. 12% des personnes âgées de 80 ans sont atteintes de démences séniles que l’on pourrait éviter.

Nos personnes âgées sont assommées de médicaments et ne s’en portent pas mieux.

Le système de santé en France privilégie le traitement de la maladie et non la prévention.

Le temps est venu de reprendre le contrôle sur notre santé !

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Bien que je l’ai déjà réduit… l’article est long, mais comme il nous concerne tous…

je pense que vous avez pris le temps de le lire en entier.

Si vous voulez le lire dans son intégralité,

allez sur ce site et regardez la vidéo…

http://institut-protection-sante-naturelle.eu/

Alain

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 » Aujourd’hui encore, dit mon père,

la plupart des médecins refusent de rechercher les causes

et s’identifient entièrement aux schémas de traitement les plus primaires. »

 » Hypocrites pourvoyeurs de médicaments « ,

ils se dérobaient à leur tâche,

à l’étude de l’âme des personnes qui,

dans leur désarroi et suivant une tradition funeste,

se remettaient entièrement entre leurs mains.

Les médecins, dit mon père, étaient  » paresseux et lâches « ,

se livrer à eux revenait à se livrer au hasard

et à la totale insensibilité d’une pseudoscience.

La plupart des médecins d’aujourd’hui

étaient  » des ouvriers non qualifiés en médecine « 

les  » faiseurs de secrets par excellence « .

Rien ne l’inquiétait plus, lui, mon père,

que la société de ses confrères.

 » Rien n’est plus inquiétant que la médecine « , dit-il.


Thomas Bernhard


Comme un éclair dans un ciel bleu…

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« Passage à vide »

J’avance pas à pas dans l’absence de toi

J’oublie que tu m’as ouvert les bras

En marchant seul sans but et sans toi

Mon chemin devient un fardeau, une croix

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Pas à pas dans ce profond silence

Je réapprends à vivre avec ton absence

Sur cette plage au sable blond et gris

Je tente d’oublier jusqu’à nos folies

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Oui, en ce moment oublier est ma devise

Faire abstraction de nos joies et de nos plaisirs

Combler l’esprit par le vide de mes jours

Penser sans prononcer le mot « amour »

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Tenter de me construire un autre univers

Un univers où mes pensées seront moins amères

Tes pas sur le sable s’atténuent de jour en jour

Et mon cœur ne sait plus te parler d’amour…

Alain

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« L’homme est parfois assez fou pour préférer le chagrin à l’oubli. »

Maurice Chapelan

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Tes pas sur le sable s’atténuent de jour en jour

Et mon cœur ne sait plus te parler d’amour…

Alain

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Est-ce possible ?

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Pouvons-nous un jour recommencer notre vie ?

Sans continuer celle-ci.

Repartir à zéro,

tête baissée,

en faisant abstraction du passé…

En oubliant tout…

Tout ce qu’on tente d’oublier

et qu’on n’arrive pas à oublier…

parce que dans le quotidien

un rien nous rappelle un TOUT…

Un TOUT qui faisait partie de nous,

et qui était tellement collé à nous

que sa vie c’était la nôtre.

Et maintenant, sans ce TOUT,

on réalise qu’on n’est plus RIEN.

Alain

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Qu’est-ce qui se passe dans ma tête ?

Ça sonne creux ou bien trop lourd.

Les neurones s’emballent ou restent cois.

Ça fait tilt entre mes deux oreilles.

J’ai un flipper dans la tête.

Des billes roulent sans arrêt.

Des bielles coulent entre les nerfs tordus comme des ressorts.

Des idées se déguisent en poèmes.

Je mets des affichettes partout dans les trous de mémoire,

des rustines sur le cœur,

des poumons dans la voix.

Je tends de petits bras entre chaque virgule,

une main gauche dans la main droite,

des pas dans les souliers.

Le derrière est devant, tout le reste à l’avenant.

Mon cœur cogne avec un sang

qui manque une marche à chaque soubresaut.

Je dois sniffer quelques livres de temps à autre,

des lignes noires sur du papier,

me rincer l’âme dans une mer verbale,

siffler du Bach en travaillant,

me beurrer l’œil aux couleurs des peintres,

aux doigts des magiciennes qui retissent le monde,

aux mains d’argile qui le façonnent d’un peu d’air et d’espoir,

toucher le monde avec ma langue et la caresse des mots.

Jean-Marc La Frenière

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Quand le « fil amant » s’éteind… le ciel perd sa couleur.

Alain

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