LE JOURNAL DE MON ÂME

Désespérance

Le mépris avec un M comme mal-être…

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Le mépris ce petit mot tout rabougri en 2 syllabes,

qui peut nous pourrir la vie

parce qu’à un moment donné

il y a eu une situation incompréhensible, inextricable, qui s’est créée

par manque d’explications,

par manque de considération

et surtout avec un soupçon de dédain…

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Une situation devenue au fil du temps une blessure ouverte

au fond d’un jardin secret

qui n’arrive pas à se refermer…

qui est là dans l’attente,

mais dans l’attente de quoi ?

Je ne sais toujours pas.

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On ne peut pas radier de sa vie,

du jour au lendemain,

une personne qu’on a aimée,

avec qui on a accumulé des souvenirs heureux,

avec qui on a eu une grande complicité.

On ne peut pas ne pas lui dire adieu

Par respect pour elle et pour tout ce qu’elle a représenté.

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 A l’heure actuelle, je ne sais toujours pas

si je vais pouvoir oublier et passer à autre chose…

Pour l’instant, je vis ce mépris comme une grave humiliation

et cette humiliation étoffe mon désir de vengeance.

Mais j’ai tout mon temps…

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Pour cette personne, je ne suis déjà plus qu’un vulgaire souvenir

entre hier et demain…

Mais je sais qu’un jour,

je réapparaîtrai dans sa vie comme elle a disparu de la mienne…

sans prévenir.

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Chez moi, la vengeance est un plat qui se prépare et qui se mange… congelé.

Alain

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« Le mépris efface l’injure plus vite que la vengeance ».

(Thomas Fuller) 

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LES BONOBOS DU NET

Il y a 2 catégories de blogueurs,

ceux qui ne se prennent PAS au sérieux

et puis les autres…

ceux qui se prennent TROP au sérieux…

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Cet article est dédié aux « autres »…

les « parfaits »,

les « blancs comme neige »,

les « qui lavent encore plus blanc »,

que j’appelle les BONOBOS du NET

avec leur blog « politiquement correct » LOL !

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Des blogueurs « bien sous tout rapport »,

qui étalent leur culture

comme les Frères Jacques étalent leur confiture…

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et oui elle dégouline leur culture,

elle salit,

elle colle aux dents,

elle pourrit la page blanche

LOL !!!

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(Confiture à la châtaigne parce que j’ai envie de cogner…)

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Ces BONOBOS DU NET vivent en autarcie…

dans leur bulle qui mousse

ou leur chateau de carte qui s’écroule…

et leurs petits blogueurs de tous les jours

avec qui ils échangent leurs petites idées,

leurs grandes histoires d’intellos,

leurs « nouvelles » de piètres écrivains,

et leurs recettes de cuisine à 2 balles…

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Tout ceci couronné par une grandiloquente morale…

celle qui leur permet de se comparer aux autres blogueurs,

celle qui leur permet de donner des leçons

et qui leur autorise le droit de juger

et de faire la morale

comme en maternelle… LOL !

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C’est comme cela qu’on en voit un (ou une) parfois

sortir de son « trou » ou de son « terrier » 😉

et venir jusqu’à nous

pour mettre un com qui nous fait bien comprendre

qu’on est plus DEBILES qu’eux…

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Marre de cette bande de snobinards hypocrites

qui se con-gratulent à longueur d’articles

et qui s’émerveillent devant un billet de pacotille

souvent recopié à leur sauce

mais qui est là pour prouver aux autres qu’ils ont des idées

et qu’ils sont capables d’écrire 3 mots

sans faire de fautes ! LOL

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« Faut vous dire Monsieur, que chez ces artistes-là,

on pense trop Monsieur…

on pense trop… et on ne tolère rien. »

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Ces blogueurs-là sont moulés à la louche,

aucun pas de travers sur leur blog E.N. / ISO 9001 !

le pli est parfait sur la jupe plissée ou sur le pantalon de ville…

Ils n’admettent pas les élucubrations des autres…

les autres qui essayent de faire de la blogosphère

autre chose qu’une vulgaire copie du Larousse Illustré de leur enfance… LOL

Alain

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Pour résumer :

Les snobs vous me faites flipper

pour ne pas dire autre chose…

Christine

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J’espère seulement que les personnes ciblées viendront rôder par ici…

Elles sont faciles à attirer ces hyènes…

il suffit de leur mettre quelques mots avariés

et hop ! les voici qui arrivent en catimini

toujours en embuscade dans un champ de coquelicots…

avec pour « éclaireuse » une belette sanguinaire

qui rafolle, la fofolle, de mes articles…

Ceux qui lui sont particulièrement destinés

et qu’elle prend toujours au premier degré

car trop conne pour piger où se trouve le second degré… hihi !!!!

Espérons que cet article la mettra en appétit !!!

sinon la bestiole fofolle va encore s’ennuyer… s’ennuyer à mourir…

dans son terrier qui pue l’égocentrisme et la connerie.


L’AMOUR ou LA GUERRE ?

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Rêve inachevé,

passion fustigée,

amour envolé,

soleil foudroyé…

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Faut-il crier « je t’aime »

à la personne qui nous dit « adieu » ?

Faut-il s’accrocher à des illusions

quand on n’a que nos rêves

pour survivre ?

Faut-il accepter l’inacceptable ?

Faut-il vivre de souvenirs

pour s’empêcher d’oublier ?

Alain


REQUIEM FOR A DREAM

Nous sommes calibrés,
Millimétrés, préfabriqués.
Tout s’achète et se vend,
Les rivières, les consciences,
Les ordures et les gènes.
On croit tenir le monde
Au bout du bras
On traîne un cimetière
Dans un attaché-case.
On croit parler aux dieux
On pend la parole sans un fil.

Au lieu de prendre le sentier
Nous choisissons la chaise,
L’écran au lieu du ciel,
La table au lieu du pain,
Nous préférons la peine d’amour
À la panne d’essence.
Quand un enfant a soif
Nous reprenons du vin
Pour oublier sa voix.

L’Espagne nous ouvre ses guitares
Et nous fermons la porte.
Les Haïtiens débarquent,
Nous les voulons de neige.
Nous armons nos fusils
Au retour des oies blanches.
Nous rejetons l’espoir
Dans la poussière du cœur.
Il n’y a plus de terre promise
Mais des corps à louer.
Les pleins d’essence
Mettent la terre en panne.
Nous vivons à portée de fusil,
De désespoir, de bombes,
De solutions finales.
On ne protège pas le cœur
Dans les abris fiscaux.

Rasés, tatoués, percés,
Même les révoltés
Se laissent tondre.
Au suivant disait Brel.
Nous sommes fichés, numérotés,
Prêts pour les mines
Et les champs de mines.
Tout le contraire du chant.
On troque le sacré
Pour les machines à sous,
Les voitures à dix places
Et les danses à dix piasses.

Quelques pouces d’écran
Nous séparent du vent
Et du fumier de la vie.
Nous parlons derrière des barreaux
Par peur des contagions.
Nous partageons le même pimp,
La même langue sonnante,
La langue des affaires,
La langue du mensonge
Et du papier-monnaie,
Celle qui calcule, qui soupèse,
Celle qui fait main basse
Pour faire monter les prix,
Celle qui sniffe l’espérance
Avec la poudre aux yeux.

Pourtant la neige tombe
Sans souci des banquiers
Ou des huards qui flottent.
Toutes les lignes se croisent
Dans la main du métro.
Une goutte d’encre dans l’eau
Dessine mon pays
Et le chant des oiseaux
Me donne sa parole.

Les buses avec leur tête d’oiseau
Pensent plus loin que nous.
Il faut remplacer le stress
Par la tristesse de Ferré,
La prose par la poésie,
Cette vieille échevelée,
La frime à 400 pages
Par des rimes toutes simples,
Sortir du dictionnaire
Et faire tomber la veste.
J’écris du fond des bois
Comme dans une cathédrale.
Aux banquiers qui festoient
Je préfère les rats
Qui grignotent le temps.

Les fleuves, les oiseaux,
Les femmes traquées,
Les hommes détraqués
Ne veulent pas mourir.
Il faut ouvrir les stores
Qui cachent la lumière,
Rallumer les idées,
Les rires insaisissables,
Les sables insondables,
L’arôme du matin,
S’éloigner de la mort
En bateau de fortune,
Réveiller les ruisseaux
Et croire aux miracles.

Je ne suis pas né
En chien de fusil
Du trafic des armes
Ni d’une espèce sonnante,
Des graines d’ordinateur
Ou d’un orgasme médiatique.
Je suis né d’une femme,
Du cœur d’un violoncelle,
D’une rue, d’une ville.
Je suis né de l’argile,
Du silex et du feu,
De la neige et de l’herbe,
Ce rien d’éternité
Qui détraque les rails.

Jean-Marc La Frenière

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Rien à rajouter…

nous sommes malheureusement tous des cons cernés.

Alain


Fragments de solitude…

« Les jours inutiles sont comme une couche
de crasse sur l’âme.

Il y a une asphyxie lente qui sourit,
qui oublie, qui se tait.

Qui m’impose ces épreuves
quand je ne dis rien ?

Il y a un imbécile comme moi qui se promène,
à bavarder avec les gens et les fantômes,
à se lancer dans la boue et à triturer
la merde de la gloire.

Groin de cochon qui récite des vers
dans les fêtes de famille,
où les femmes savantes
parlent d’amour, de guerre
et résolvent le problème de l’espérance… »

Jaime Sabines

C’est dans ces jours inutiles

que la solitude devient une arme…

une arme qui nous préserve des autres.

Alain